De La Perouze Du Revermont

De La Perouze Du Revermont Lagotto Romagnolo

Lagotto Romagnolo

la découverte de notre région le Bugey ,La Bresse, LeRevermont

Le département de l’Ain, à l’est de la France, formant la frontière avec la Suisse, présente des aspects très variés du point de vue géographique : une partie montagneuse, une zone d’étangs et la plaine de la Bresse.



 


Qui n’a jamais entendu parler de la Bresse, célèbre avant tout pour sa volaille de très grande qualité, dont la renommée dépasse nos frontières. Elle peut aussi s’enorgueillir de posséder une Maison de Pays : en bordure de la Route Départementale 1083, à l’entrée d’un petit village fleuri, St Etienne du Bois.


Située pour moitié dans le département de l’Ain et pour l’autre en Saône-et-Loire, la Bresse forme une plaine bocagère qui a en gros la forme d’un rectangle de 100 km de long sur 40 km de large. Elle est limitée à l'est par les Monts du Revermont, premiers contreforts du Jura, à l’ouest par la Saône, au nord par le cours inférieur du Doubs et enfin, au sud par les étangs de la Dombes.


Le climat et ses conséquencesC'est une région essentiellement agricole, très humide, où il tombe beaucoup de pluies, avec formation de brouillards aux alentours des points d'eau. L’habitat est dispersé : les villages comprennent généralement un bourg de moyenne importance, le reste des habitations étant des fermes isolées parsemées dans la campagne ou regroupées en petits hameaux.


Cette dispersion de l’habitat explique la multitude des chemins, de nos jours tous goudronnés et praticables. Mais dans le passé, leur état rendait la circulation difficile et accentuait encore l’isolement de la population.


La Bresse a pendant longtemps été coupée de l'extérieur. En effet, pendant des siècles, le réseau routier a été presque inexistant. Les chemins auraient nécessité un empierrement difficile à trouver sur place, donc très cher. Eté comme hiver, par temps de grandes pluies ou d’orages, ils devenaient impraticables, transformés en bourbier. De plus, très étroits, ils étaient juste assez larges pour permettre à une carriole de passer.


De ce fait, les transports étaient très risqués. Les marchands faisaient souvent de grands détours pour éviter les inconvénients de ces chemins. Il faut signaler que les routes ne sont devenues carrossables en Bresse qu’à partir de 1850.


Tout ceci explique que la Bresse, très longtemps isolée, n’a pas subi les influences des autres contrées ou des autres peuples. Elle a créé un style, un comportement qui lui est propre. Avec son folklore, ses coutumes, ses traditions. Le Bressan s’est ainsi forgé, au fil des siècles, un tempérament original : très prudent, assez renfermé sur lui-même, il ne donne jamais sa confiance tout de suite à autrui. Mais lorsqu’il connaît bien son prochain, son amitié devient sans faille.


 


La populationLa Bresse était autrefois une région très peuplée, d’où la faiblesse de la superficie des exploitations agricoles. Le paysan bressan essayait de produire l’essentiel de la subsistance de sa famille et de son cheptel : blé, maïs, pommes de terre, mais aussi chanvre, colza, fruits ... et parfois aussi un peu de vigne.


Aujourd’hui encore, si la production bovine avec le lait reste importante, la Bresse est une des rares régions de France où la volaille est élevée en liberté : dindes, pintades, canards ... et surtout le poulet, élément essentiel de la basse-cour, le seul en France à bénéficier de l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée).


La population agricole a fortement diminué, et inversement la superficie des exploitations a nettement augmenté. La main d’œuvre se tourne maintenant vers les petites industries locales. Le paysage s’est modifié : des haies ont été arrachées, des taillis ont disparu. Mais l’aspect de bocage a été conservé dans son ensemble.

 

Le Bugey Le chateau des Allymes

Le Bugey Le chateau des Allymes

  La construction du château des Allymes



 


La bâtie des Allymes, construite vers 1310-1312, eut donc une existence très brève en tant que telle, puisque dès 1315, elle fut transformée en un château de pierre. Malheureusement les comptes dauphinois sont beaucoup moins détaillés que ceux des châtelains savoyards, mais ils permettent toutefois de se faire une idée assez précise de la chronologie de la construction.


 


 


 


Du mois de décembre 1315 à novembre 1316, les travaux de l’ «œuvre » des Allymes, commencés peut-être un peu auparavant, battent leur plein grâce aux sommes considérables que le Dauphin y consacre. Les matériaux, principalement de la pierre, de la chaux et du sable, s’amoncellent en quantité sur l’emplacement du château, apportés par des muletiers, des chars et des porteurs. Un forgeron reste à demeure pour entretenir les outils ou forger les serrures, tandis qu’un charbonnier lui procure le combustible nécessaire. Des charpentiers taillent et assemblent les poutraisons des étages, font les portes, construisent à neuf les chars pour le transport des matériaux, ou encore édifient une maison couverte de chaume pour abriter le blé ou les denrées provenant des alentours.


 


Mais les maîtres d’œuvre de ce vaste chantier sont les deux maçons Perronnet et Guillemet d’Hières (Hières-sur-Amby, sur la rive gauche du Rhône) et le Dauphin en personne vient à plusieurs reprises examiner l’avancement des travaux. (…).


 


Les comptes suivants, de 1319, rendus par Pierre de Dreyns pour la châtellenie de Sablonnière et ceux de Perret de La Fontaine, châtelain des Allymes, laissent supposer que les travaux étaient alors à peu près terminés. (…) Ensuite les comptes, qui présentent une nouvelle lacune (1320-1321), reprennent en septembre 1321, et font alors état de la couverture de la « tour carrée » et de l’ouverture d’une « poterne pour entrer dans le manteau ». A cette date le château avait donc son aspect définitif car le fait de parler de « la » tour carrée (et non d’ « une » tour carrée), signifie qu’il n’y avait qu’une seule tour de ce type et si l’on précise bien qu’elle était carrée, c’était pour l’opposer à une tour d’une autre forme, donc à la tour ronde.


Ainsi, le gros œuvre fut édifié de 1315 à 1320, c’est à dire exactement à l’époque où le comte de Savoie construisait le château de Luisandre.


 



 


Les bourgs du château des Allymes et de Luisandre



 


La « poterne pour entrer dans le manteau » dont il est question dans les comptes de 1321-1322, peut être identifiée avec celle qui fait communiquer le château à l’ancien bourg. En effet, au nord du château on avait édifier une sorte de basse-cour, on disait aussi à l’époque un « récept » (receptum) destiné à abriter une petite population que l’on faisait venir pour occuper en quelque sorte le pays, ou qui venait se réfugier là en temps d’hostilités. (…) Il était protégé du côté de Luisandre par une forte courtine qui prenait appui sur la tour ronde du château et au nord sur une autre tour ronde en partie conservée. Les autres côtés étaient bien moins défendus puisqu’ils ne présentent que de faibles murs qui ne servaient peut-être que de bases pour des palissades de bois. Cette solide protection du côté de l’est indique clairement que ce bourg fut construit à l’époque où l’on redoutait une attaque de Luisandre, donc entre 1315 et 1335. (…) A cette même date on construisait d’ailleurs des « bourgs » auprès de la plupart des châteaux : à Pont-d’Ain, à Ambérieu, à Saint-Rambert et surtout à Luisandre. (…) Dans les documents postérieurs et en particulier dans les terriers du XVe siècle, ce bourg est désigné sous le nom de « Burgum novum », par opposition sans doute à l’ancien village des Allymes. Ce bourg fut habité au moins jusqu’au XVIe siècle.



 


 


Les Allymes à l’époque dauphinoise



 


Le château des Allymes ne resta dauphinois que pendant une courte durée, de 1315 environ à 1335, soit pendant une vingtaine d’années. Mais au cours de cette période il eut jouer un rôle important car il était situé en bordure de la plaine d’Ambronay qui apparaissait alors comme la zone la plus disputée en raison de l’importance stratégique et politique que l’on a évoqué. (…) Les années suivantes, le conflit sembla s’apaiser un peu dans la région, mais vers 1320, il reprit de plus belle, et en 1321, le comte de Savoie s’emparait, par ruse, de la principale place forte dauphinoise de la région : Saint-Germain, et prenait d’assaut la ville elle-même d’Ambérieu dont il réparait les murailles pour mieux la conserver. L’étau se resserrait donc sur les Allymes qui se trouvait être désormais l’un des derniers bastions dauphinois sur la rive droite de l’Albarine, presque isolé au milieu des terres de l’ennemi. (…)


 


Cette position très critique du château des Allymes explique que la vie y fut souvent difficile comme on l’entrevoit à la lecture des comptes (…).



 


 


Les Allymes, château savoyard



 


Cette interminable guerre delphino-savoyarde sembla prendre fin à la suite de la mort accidentelle du Dauphin Guigue devant le château de La Perrière (1333). Grâce à la médiation du roi de France, un traité fut signé à Lyon le 7 mars 1335 et confirmé le 7 novembre. (…) C’est en vertu de ce traité que le châtelain Guy de Lutrin remit le Château des Allymes au comte de Savoie le 23 novembre 1335. (…)


 


Le château avait perdu beaucoup de son importance stratégique initiale, mais le comte le retenait dans son domaine direct car l’insécurité restait grande tant en raison de la présence des dauphinois sur la rive gauche de l’Albarine que de la menace éventuelle qui pouvait venir du comte de Genève et du sire de Thoire toujours solidement établis à Varey et à Poncin. Les contestations sur les frontières de l’Albarine restaient d’ailleurs très vives (…). Les négociations se multipliant, on aboutit au traité de paix définitif de 1355, signé à Paris le 5 janvier par le roi Jean le Bon et son fils Charles, Dauphin de Viennois depuis 1349, et par Amédée VI de Savoie.


 


Localement ce traité eut une portée capitale car il repoussait la frontière delphino-savoyarde sur les bords du Rhône. Du même coup le château des Allymes, qui avait été placé quelques années plus tôt aux avant-postes dauphinois, se trouvait maintenant relégué dans la montagne, loin de la frontière, perdant ainsi tout intérêt stratégique.



 


 


Les Allymes propriété des François 



  La guerre avait donné naissance au château des Allymes, la paix aurait pu signer son arrêt de mort, car devenu inutile militairement, il ne pouvait plus être désormais qu’une vaine charge financière pour le comte de Savoie. C’est pour remédier à cette situation que le comte (Amédée VI) le remit en fief, avec tous les droits de justice sur les alentours, à l’un de ses vassaux, Nicod François, dès juillet 1354, c’est à dire quelques mois avant le traité de paix. Dès lors le château et sa seigneurie relevèrent du domaine privé de la famille François et disparaissent des archives publiques savoyardes (…). Nicod François mourut vraisemblablement peu avant 1379.


 


Sur les fils de Nicod François, Pierre et Louis, nous ne possédons que très peu de renseignements. A la génération suivante un autre Louis François, sans doute le fils de Pierre, (…) fut châtelain de Montluel et bailli de Valbonne, puis exerça cette fonction à Pont-d’Ain, de nouveau à Montluel, puis à Saint-Germain, où il cumula le titre de bailli et de Novalaise. (…)


Son fils, Amédée, seigneur des Allymes et de Montverd, épousa Louise de Marsey, dont il n’eut qu’une fille, Claude ou Claudine, qui en épousant Humbert de Lucinge en 1477, fit passer le château des Allymes dans cette célèbre famille. (…)


 


On sait peu de choses sur l’histoire du château lui-même à l’époque où il fut posséder par la famille François, c’est à dire de 1354 à 1477. D’ailleurs il est probable qu’il n’ait pas subi de transformations notables : les propriétaires devaient y résider peu souvent car nous avons vu qu’ils exerçaient des charges importantes pour le comte de Savoie et celles-ci devaient les tenir très souvent éloignés des Allymes.



 


 


La famille de Lucinge aux Allymes



 


C'est donc par le mariage de Claudine, fille et unique héritière d'Amédée François, avec Humbert de Lucinge, que le château entra dans cette famille. Les nouveaux époux furent investis de cette seigneurie le 16 septembre 1477, et depuis cette époque, cette branche de la famille de Lucinge écartela ses armes avec celles des François. (...)


 


Humbert fut ambassadeur de Savoie en France en 1478 et accomplit d'importantes missions en Bresse. Il eut pour fils Bertrand de Lucinge, conseiller du duc de Savoie, et pour petit-fils Charles de Lucinge.
 


Charles fut un personnage haut en couleurs à qui l'on prête, alors qu'il résidait au château des Allymes, d'avoir fait tuer les amants de sa femme, la volage Péronne de Beauvoir, et d'avoir occis lui-même, de son épée, l'un de ses serviteurs. On lui prête aussi d'avoir transformé les Allymes en un repaire de bandits qui allaient piller et rançonner les habitants du plat pays. (...)


 


De sa seconde femme, Anne de Lyobard, qu'il avait épousée en 1550, Charles eut pour fils le célèbre René de Lucinge, écrivain estimé et homme politique influent (...).



 


 


Le château des Allymes au temps de René de Lucinge
 


 


La signature du traité de Lyon, qui rattachait les pays de Bresse, Bugey et de Gex à la France, entraîna comme l'on sait, une profonde discorde entre le duc de Savoie, Charles -Emmanuel, et son ambassadeur René de Lucinge à qui il reprochait de n'avoir pas assez défendu sa cause lors des négociations. René se retira donc dans son château des Allymes, désormais en terre Française, et prêta hommage au roi Henri IV, dès le mois de décembre 1601. Mais le duc le poursuivit de son ressentiment et lui envoya un héraut d'armes pour le sommer de rentrer en Savoie, de se "mettre à la merci de sa justice", de lui rendre les archives qu'il pouvait détenir concernant ses précédantes missions, et de lui prêter hommage pour ses terres du Faucigny. René de Lucinge refusa et préféra abandonner ses terres savoyardes plutôt que de venir se livrer à son puissant ennemi.


Le procès verbal de la démarche du héraut, faite dans toutes les règles de chevalerie du temps, contient des indications topographiques rares mais précieuses, qui permettent d'entrevoir l'état du château à cette époque et un aperçu de son mobilier (...).


 


On voit ainsi que le château est alors non seulement très habitable, mais même doté d'une chapelle et suffisamment pourvu de pièces pour abriter le seigneur lui-même, sa famille et une grande compagnie de "gentilshommes et de serviteurs". On peut ainsi supposer, comme l'indique le texte, que la cour intérieure actuelle était divisée en deux parties elles-mêmes bâties sur une partie de leur pourtour.


 



 


Les Allymes au XVII et XVIIIe siècle



 


L'historien de la Bresse et du Bugey, Samuel Guichenon, écrivait en 1650: "René de Lucinge, seigneur des Alymes et de Montrosat, Conseiller d'Etsat et Maistre d'Hostel du duc de Savoye Charles-Emmanuel, fils aîné du dit Charles de Lucinge, estant mort engagé à cause des grandes dépanses qu'il avoit esté contraint de faire pendant plusieurs embassades et négociations où il avoit esté employé par son Altesse de Savoye, ses créanciers firent mettre la seigneurie des Alymes en discussion, en suitte de quoy Ren" de Lucinge de Gères, seigneur de La Motte son neveu, l'achepta. Aujourd'hui en jouyt Claude de Rochefort d'Ailly, seigneur de Saint-Point, baron de Seneret et de Montferrand, pour les deniers dotaux d'Anne de Lucinge son épouse".


 


Le château des Allymes passa ensuite, avec celui de Luisandre qu'avait acquis René de Lucinge de La Motte, à la famille de Suduyraud qui possédait également la tour de Gy.


 


En 1731 François de Suduyraud, premier syndic de la noblesse de Bugey, vendit ses seigneuries à Jacques Estienne, écuyer de Lyon, qui mourut vers 1743. Elles passèrent ensuite à Dominique Dujast, à sa veuve Marie-Anne Bottu de Saint-Fonds (1747), à sa fille Lucrèce d'Areste d'Albonne, puis au mari de cette dernière, Pierre Dujast d'Ambérieu, écuyer, demeurant à Lyon (1765) qui en était encore possesseur lorsque survint le Révolution, et qui portait alors le titre "d'écuyer, seigneur du mandement de Saint-Germain d'Ambérieu, les Alymes, Luisandre, Cleysieux, Villeneuve et d'autres lieux, sindiq gébéral de la noblesse du Bugey".



 


 


La restauration au XIXe siecle



 


Sous la Révolution, Pierre Dujast fut inquiété en tant que Lyonnais, et les scellés furent mis sur ses biens d'Ambérieu dont on fit un inventaire détaillé, mais nul part il n'est fait mention de château des Allymes, qui devait être devenu totalement inhabitable. Après la Révolution Pierre Dujast fut réintégré dans ses biens; il mourut en 1821, à l'age de 82 ans. La château se trouvait alors dans un état assez précaire, comme on le constate sur une gravure romantique de l'Album pittoresque de l'Ain, réalisée vers 1835 par un certain M.D.T. (Monsieur de Tricaud ?) (...).


 


A la mort d'Abraham Dujast, fils de Pierre, en 1847, le château ainsi que ses autres biens passèrent à son neveu Adolphe de Tricaud d'Ambérieu, qui entreprit très vite la restauration des Allymes. Les courtines sont relevées et pourvues d'un nouveau chemin de ronde, la tour ronde est à nouveau couverte, et à l'intérieur est aménagé en un véritable musée que se plaisent à décrire les érudits et "antiquaires" de l'époque. (...) " ... leur propriétaire, Monsieur de Tricaud (...) a rassemblé une centaine d'armures, de meubles et d'ustensiles du Moyen Age, et en a meublé la pièce principale. La cheminée de cette pièce est colossale, et garnie d'un tronc de chêne entier ; le manteau est orné d'emblèmes de chasse et de guerre. Il ne manque rien, si ce n'est d'y voir des chevaliers et leurs varlets...".



 


 


 

Cascades du Bugey

Cascades du Bugey

Cascades du Bugey  de belles promenades



 La cascade de Cerveyrieu

Le Revermont

Le Revermont

LE REVERMONT


« Entre la rivière d'Ain et la Bresse, ni bugistes, ni bressans ». Ou plutôt ils sont à la fois l'un et l'autre : bugistes, ils le sont par la montagne qu'ils habitent, par le sol qu'ils cultivent; le fossé de l'Ain qui les sépare du Bugey n'est dans le Jura qu'un accident, sans rapport avec la structure; mais ils sont bressans aussi, parce qu'ils ont été pendant de longs siècles rattachés à la Bresse et parce que toute leur vie est tournée vers la Bresse.


Le Revermont est un fragment du Jura que l'Ain a isolé, et on lui a donné le nom que les gens de la plaine donnaient naturellement aux premières pentes de la montagne : c'était le versant, reversus mons. Le nom apparaît pour la première fois dans un acte de 974 ; et il semble bien désigner alors une simple division physique, que l'on confondit bientôt avec la partie septentrionale de la Terre de Goligny. Puis, à la fin du xm* siècle, la plus grande partie du Revermont passa à la maison de Savoie, et c'est la chancellerie des comtes de Savoie qui commença, au début du xve siècle, à comprendre le Revermont dans la Bresse, dont il ne devait plus être séparé Bien des causes le rattachaient à la Bresse. L'Ain est difficile à traverser; pendant longtemps, il n'y eut pas de pont, lorsque la rivière eut entraîné le pont médiéval de Pont-d'Ain, puis celui de Neuville, et Voltaire allant de Ferney à Paris


 


Photo; Le Mont Luissandre