De La Perouze Du Revermont

De La Perouze Du Revermont Lagotto Romagnolo

Lagotto Romagnolo

Faisons la part des choses! Le Progrés

Actualité publiée le 06/02/2013
 
 


 





Notre point de vue....

Attention à ne pas faire pour autant du Lagotto Romagnolo un chien de braconnier!

Aucun éleveur digne de ce nom ne saurait cautionner une telle dérive.

Attention également à la multiplication des chiots de type Lagotto (non LOF) en vente actuellement sur les sites d'annonces gratuites en ligne...

Les chiots de type lagotto ne sont ni plus ni moins des bâtards qui profitent de la notoriété des chiens pure race Lagotto!

Nous vous conseillons d'être extrêmement vigilants!





Article publié sur LE PROGRES.fr le 03.02.2013



Ain.

Des appareils photo piègent les voleurs de truffes sur les plantations du Bugey






https://www.leprogres.fr/ain/2013/02/03/des-appareils-photo-piegent-les-voleurs-de-truffes-sur-les-plantations-du-bugey

Agriculture.

Rare, chère et donc très convoitée, la « tuber mélanosporum » est la cible des maraudeurs. Même dans le Bugey, malgré une production encore modeste. Alors les trufficulteurs s’organisent et se protègent. Pour que les fruits de leur dur labeur restent aux pieds des arbres mycorhizés.
 
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La production de truffes, déjà capricieuse par nature, est aussi soumise au vol. Les plantations truffières des soixante producteurs du Bugey n’y échappent pas et doivent redoubler de vigilance et d’astuce pour se protéger. Nul n’a oublié qu’en 2010, dans la Drôme,

un trufficulteur excédé avait abattu un voleur.

Pour ne pas que l’histoire se répète, Suzanne Deville, présidente du syndicat

organisateur du marché, explique que, « contre ce fléau, nous souhaitons

mettre en place une étroite collaboration avec les gendarmeries et

inciter nos adhérents maraudés à déposer plainte. Par ailleurs, nous

avons organisé une première commande groupée d’appareils photographiques à détection infrarouge qui s’avèrent très efficaces. La qualité des

premiers clichés a permis de reconnaître très nettement certains

maraudeurs et de constater qu’ils parcourent des dizaines de kilomètres

pour remplir illégalement leurs paniers. Cela va nous permettre de

prendre des mesures adéquates… » Depuis le 1er juillet 2012 et l’entrée en vigueur du nouveau code forestier, les

peines ont été alourdies. Un voleur de truffes peut désormais encourir

45 000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement, et ce dès la

première prise, même s’il est pris dans une propriété non close et sans

panneau.

Lors du 5e marché aux truffes fraîches de Brégnier-Cordon le 19 janvier, seuls 3,5 kg ont pu être

proposés à la vente (jusqu’à 990 euros le kg en catégorie extra) et ce,

malgré l’entrée en production progressive des plantations bugistes.

Pourquoi une production si réduite ? « Ce n’est qu’au bout de sept à dix

ans que les arbres mycorhizés peuvent produire et si, au bout de quinze

ans, 10 % de ses arbres produisent, le trufficulteur bugiste peut

s’estimer très chanceux », explique Suzanne Deville. Inventés par

l’Institut national de recherche agronomique dans les années 1970, les

arbres mycorhizés (chênes, noisetiers, charmes ou autres) sont

ensemencés avec des spores de truffes. Pour devenir truffières, les

plantations nécessitent un travail conséquent d’entretien des arbres et

du sol.

La météo joue un rôle fondamental ; l’excès de précipitations au printemps 2012 a empêché la maturation des truffettes

et le froid de décembre a gêné les chiens lors du cavage (reniflage et

le marquage de la truffe sous les arbres, NDLR). Une race se distingue

dans cet exercice : le lagotto romagnolo. Ce chien d’origine italienne

possède des qualités innées pour trouver la truffe et est aujourd’hui

plébiscité.

En ces périodes hivernales, les trufficulteurs préfèrent ne pas piétiner le manteau neigeux afin de lui garder son rôle

protecteur contre le gel. « Contre ces facteurs, le trufficulteur ne

peut rien et, par bonheur, la nature reste maîtresse », sourit la

présidente.

Syndicat des trufficulteurs du Bugey, rue du 133e -RI à Belley.



45 000 euros d’amende et trois ans de prison



De nos correspondants locaux Valérie Béroud et Eric Hell



 



 




 



 



 


 


 


 









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